INTRODUCTION

 

Ces textes se présentent d’abord comme une galerie représentant autant de figures de la douleur de l’homme dans ce qu’il a de plus pur. Dans ces textes la souffrance n’est pas un choix, mais bien une façon de guérir, presque une question de survie.

La souffrance, cette sensation ambigüe que parfois on déteste autant qu’on l’aime, ces textes, nous la présentent de l’intérieur, nous entrons ainsi dans l’intimité et la complexité de cette sensation pleine de douleur, mais aussi d’enrichissement.

La souffrance est décrite comme une sensation, une sensation déchirante vécue comme une perte de
repères : « Le cœur lesté se laisse couler dans un tourbillon de lamento ». A l’intérieur, ça hurle (Le Cri), ça aime et ça regrette (Skip the beat), ça se recroqueville et ça attend une lueur d’espoir. C’est aussi ça la vie dans ce qu’elle a de plus pleine.

Nous avons pour habitude d’associer l’obscurité à l’inconnu et à ce qui est angoissant, et nous parlons peu de nos idées noires. Mettre de la lumière sur notre ombre émotionnelle est loin d’être facile et Marisa le fait extrêmement bien, avec poésie, finesse, et justesse. Ces textes sont remplis de force et d’authenticité.

Des textes sans armure ni mesure face à l’incertitude.

Noir le manuscrit est éclairé.

Sonia KERLIDOU

 

La rencontre avec Djaxass (Marisa), cette artiste multifaces, au contact de ses poèmes puis de ses photographies m’a donné envie de participer. Nous avons ainsi imaginé trois mini-pièces que j’enregistrerai seul. Ce fut chose faite et l’occasion de proposer ces illustrations sonores en préambule à la lecture de « NOIR », poèmes agrémentés des photographies de Sonia Kerlidou…

Bonne lecture !

Malik MEZZADRI

 

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